La réforme de la facturation électronique marque un tournant majeur pour les entreprises françaises, et plus particulièrement pour celles du secteur du BTP. Derrière l’obligation légale, c’est une véritable transformation digitale qui s’amorce. Elle bouleverse les habitudes, modifie les flux comptables et renforce la fiabilité des données tout en ouvrant la voie à une gestion plus fluide et plus performante des chantiers. LSE, éditeur historique d’ERP pour le BTP, accompagne les entreprises dans cette transition décisive grâce à sa solution intégrée et à un accompagnement complet.
Issue de l’article 26 de la loi de finances rectificative 2022-1157 et confirmée par la loi de finances 2024, la facturation électronique s’inscrit dans la continuité de la dématérialisation engagée avec la plateforme Chorus Pro. Elle poursuit plusieurs objectifs : réduire les charges administratives, simplifier les obligations déclaratives, lutter contre la fraude à la TVA et améliorer la connaissance économique des entreprises en temps réel.
Les entreprises assujetties à la TVA auront désormais l’obligation d’émettre et de recevoir des factures au format électronique. Selon la taille des entreprises, cette réforme s’appliquera progressivement à partir de septembre 2026 pour la réception, puis en septembre 2027 pour l’émission. À l’horizon 2030, le projet européen VIDA étendra cette obligation à l’ensemble des États membres de l’Union européenne.
Depuis 2022, la réforme a connu plusieurs ajustements de calendrier, provoqués par la complexité technique du dispositif et la volonté de garantir sa bonne mise en œuvre. En mai 2024, le Parlement européen a validé le projet VIDA, confirmant la trajectoire européenne de l’e-invoicing. Puis, en octobre 2024, la DGFIP a simplifié le dispositif en abandonnant le projet de plateforme publique centralisée, au profit d’un écosystème d’acteurs interconnectés : les plateformes agréées (PA).
Le 11 avril 2025, l’Assemblée nationale a définitivement entériné le calendrier français : au 1er septembre 2026, toutes les entreprises devront être en mesure de recevoir des factures électroniques ; l’émission deviendra obligatoire pour l’ensemble des acteurs à compter du 1er septembre 2027. Cette fois, la feuille de route est claire, et les entreprises doivent se préparer activement.
Pour le secteur du BTP, la facturation électronique ne se limite pas à un changement de format. Elle impose une refonte des pratiques administratives et financières. La normalisation des données rend impossible la gestion des factures sous Word ou Excel. Les fichiers PDF et les envois papier disparaîtront, remplacés par des flux codés structurés et tracés sauf dans le cas de BtoC, mais pas d’inquiétude, la directive impose une obligation de lisibilité des factures électroniques, c’est-à-dire de représentation lisible pour un humain. Chaque facture deviendra un document fiscal authentique : son émission équivaudra à une pré-déclaration de TVA.
Cette évolution demande donc des outils fiables et conformes, capables de gérer la complexité des chantiers et la diversité des cas de facturation : acomptes, situations, retenues de garantie, décomptes généraux et définitifs (DGD). Sans un système adapté, les risques de rejet, de retard de paiement et de non-conformité sont importants. En revanche, les entreprises qui anticipent cette mutation y trouveront de vrais leviers de productivité : suppression de la saisie manuelle, fiabilisation des données, traçabilité accrue, meilleure gestion de trésorerie et vision consolidée des flux.
Le nouveau dispositif repose sur un ensemble d’acteurs clairement identifiés. Le Portail Public de Facturation (PPF) centralisera les données et servira de lien entre les plateformes. Les Plateformes Agréées (PA), agréées par l’État, seront les intermédiaires officiels pour la transmission et la réception des factures. Enfin, les Solution Compatible (SC) pourront accompagner les entreprises dans la gestion technique des flux sans être elles-mêmes habilitées à échanger directement avec la DGFIP.
LSE a choisi de devenir une solution compatible. Cette position lui permet d’intégrer sa solution ERP à une PA partenaire, tout en conservant une maîtrise complète des flux et de l’expérience utilisateur. Les entreprises clientes de LSE bénéficieront ainsi d’un enregistrement natif à l’annuaire national, garantissant une identification fiable des émetteurs et des receveurs.
Pas de régime dérogatoire connu pour le BTP à ce jour.
Le secteur du bâtiment et des travaux publics présente des cas d’usage spécifiques, souvent absents des standards génériques : factures de situation, avances, acomptes, DGD, pénalités de retard, retenues de garantie… Ces formats sont en cours de normalisation au sein des instances pilotées par la DGFIP et le Forum National de la Facture Électronique. LSE participe activement à ces travaux afin d’assurer la compatibilité de son ERP avec les besoins concrets des entreprises du BTP, qu’il s’agisse de gros œuvre, de second œuvre ou de génie civil.
I3A : Informer, Accompagner, Anticiper, Automatiser : la méthode LSE
Pour aborder sereinement cette transition, LSE recommande aux entreprises de se concentrer sur trois priorités : la qualité des données, la clarté des processus et la modernisation de leur ERP. Le premier chantier consiste à nettoyer les bases tiers : vérifier les numéros de SIREN, les adresses, les numéros de TVA et les catégories de tiers. LSE mettra à disposition un outil de contrôle qualité pour automatiser cette vérification.
Ensuite vient la structuration des flux : définir les circuits de validation, les processus d’émission et de réception, les cas de factures et les suffixes de routage. Enfin, l’informatisation doit être complète : les entreprises doivent abandonner les outils bureautiques au profit d’un ERP intégré et connecté. Ces étapes conditionnent la réussite du passage à la facturation électronique et la fluidité du traitement futur des données.

LSE a conçu un module de Facturation Électronique (FE) spécifiquement adapté au BTP. Ce module assure la conformité légale, la piste d’audit fiable et le respect des normes (UBL, CII, Factur-X). Il intègre une interface API vers les PA qui permet d’envoyer, de recevoir et de suivre les cycles de vie factures (rejeté, déposé, refusé, encaissé) directement depuis l’ERP, sans quitter l’environnement métier. L’automatisation du rapprochement commandes–livraisons–factures et la mise à jour en temps réel du suivi de chantier offrent un gain de temps considérable.
Le module FE s’appuie sur quarante ans d’expertise LSE dans les métiers du bâtiment. Il permet aux dirigeants, responsables administratifs et conducteurs de travaux de centraliser toutes les informations financières d’un projet dans un seul outil, tout en restant en conformité avec les exigences fiscales françaises et européennes.
Un accompagnement complet, de la mise en conformité à la formation
Au-delà de la technologie, LSE s’engage dans un accompagnement humain et méthodique. Nos équipes assurent la mise à jour de l’ERP, le paramétrage des masques d’édition, la configuration des workflows, la formation des utilisateurs et le suivi après déploiement.
La facturation électronique n’est pas seulement une obligation administrative ; c’est une opportunité pour repenser la gestion financière et opérationnelle du BTP. En automatisant les échanges, en fiabilisant les données et en intégrant les processus de vérification, les entreprises gagnent en efficacité et en transparence. LSE, fort de quarante ans d’expertise dans le secteur, s’impose comme un acteur de référence pour transformer cette transition réglementaire en levier de performance durable.
Dès aujourd’hui, se préparer à la facturation électronique, c’est garantir à son entreprise un avantage compétitif décisif à l’horizon 2026 – 2030.
Le modèle d’hébergement SaaS (Software as a Service) permet aux utilisateurs d’accéder à des logiciels via Internet, sans avoir à les installer localement.
Les solutions SaaS simplifient la gestion en offrant des outils accessibles en ligne, permettant une collaboration en temps réel et une évolutivité adaptée à la croissance de l’entreprise.
Oui, les solutions SaaS sont particulièrement avantageuses pour les PME et ETI du BTP, car elles offrent des coûts initiaux réduits et une flexibilité adaptée à leurs besoins. Les entreprises n’ont pas à investir dans du matériel ou des infrastructures onéreuses pour faire fonctionner leur ERP. Les coûts d’entretien sont également omis grâce à ce type d’hébergement.
Les fournisseurs SaaS mettent en place des mesures de sécurité avancées, telles que le stockage dans des centres de données sécurisés et des mises à jour régulières pour prévenir les failles.
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